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Les banques ALGERIENNES croulent sous l’argent
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Les banques ALGERIENNES croulent sous l’argent
MALGRÉ DES PERFORMANCES EN HAUSSE
Les banques croulent sous l’argent
L'Expression, 05 Novembre 2009
Les surliquidités des banques publiques algériennes estimées à 3000 milliards de dinars ne sont toujours pas injectées dans des projets d’investissement.
Tous les débats sur la relance économique et sur le climat des investissements en Algérie conduisent inéluctablement à aborder le rôle des banques. C’est ce qui est à nouveau confirmé par le Fonds monétaire international dont l’une de ses missions s’est achevée avant-hier, suite à une visite dans le pays.
Malgré une croissance du crédit aux entreprises en augmentation de 18% en juin dernier, les banques sont toujours appelées à améliorer leurs performances. Mais ce n’est pas toujours facile. Car même si on leur demande de participer comme intervenant principal dans l’amélioration du climat des investissements, il peut arriver que ces institutions soient elles-mêmes soumises à des pressions auxquelles elles ne s’attendaient pas forcément et qui agissent négativement sur leurs bilans. Prenons l’exemple de la possibilité d’octroi de crédits immobiliers à un taux bonifié de 1% pour les fonctionnaires. Cette perspective, qui n’entrera en vigueur qu’en 2010, a eu un effet pervers sur les banques. Tous les clients potentiels ont eu l’idée de reporter leurs demandes de crédits à l’année prochaine. Du coup, certaines banques ont émis la crainte que leurs bilans soient impactés négativement par cette mesure. Et elles n’ont aucune parade pour faire face à son phénomène. Interrogé sur cette donne, l’économiste, Abdelmadjid Bouzidi, a plutôt minimisé les effets de cette décision gouvernementale sur les banques. Son argument tient au fait que parmi les banques publiques impliquées dans le crédit immobilier se trouve la Cnep. Or, d’après lui, le problème qui se pose n’est pas nécessairement celui du bilan mais plutôt celui de l’utilisation de l’argent accumulé. Les avoirs inactifs des banques sont énormes alors que des promoteurs de projets ne sont pas toujours sûrs d’accéder au crédit, dit-il. La banque Baraka pourra, elle aussi, faire face à ce phénomène de report de demandes de crédit. Mais ce ne sont pas les seules institutions exposées car de nombreuses autres banques ont préféré se lancer dans le marché de l’immobilier y compris la Badr même si elle restreint ce crédit à l’habitat rural.
Les banques sont presque gênées de brasser des milliards sans leur trouver un emploi adéquat ce qui les prive des rentrées des intérêts. On arrive alors à ce paradoxe à peine exagéré qui est celui d’être en face des banques qui refusent de l’argent sauf si les dépôts sont opérés sans donner lieu à des intérêts. Même les recettes issues de l’exportation des hydrocarbures auraient subi ce sort. Ce ne sera peut-être plus le cas lors des prochaines années si le prix du pétrole n’augmente pas fortement. Or, même le FMI est optimisme à propos des perspectives sur le pétrole. Le cours attendu pour 2010 sera certes en dessous de 100 dollars mais les revenus des pays exportateurs seront en mesure de faire face aux dépenses prévues pour leurs budgets de développement.
Mais si l’on se penche attentivement sur les constats du FMI à propos de la crise financière et de ses effets jugés modérés sur l’économie de l’Algérie, on s’aperçoit que ces positions ne sont pas exemptes de paradoxes. D’un côté, le FMI souligne que le pays n’est épargné par la crise qu’à cause de la faible connexion des banques au système financier mondial. Or, d’un autre côté, une plus grande ouverture sur le reste du monde est réclamée pensant que les perspectives d’adhésion à l’OMC ne laissent, de toute façon, aucun choix à l’Algérie dans ce domaine. Comment le FMI justifie-t-il ce paradoxe? Le chef de mission qui s’est déplacé à Alger, Joël Toujas-Bernaté, pense qu’il ne serait pas tout à fait souhaitable que l’Algérie rate les opportunités qui sont offertes à elle par la reprise économique mondiale qui serait au rendez-vous dès l’année prochaine. Les aléas, qui menacent régulièrement l’économie au niveau interne comme externe, sont là pour rappeler que la diversification ne devrait pas rester un vain mot.
Année après année, on constate les résultas erratiques des secteurs qui tirent la croissance du produit intérieur brut. Tantôt c’est le pétrole qui fait plomber la croissance, tantôt c’est l’agriculture qui peine à tenir ses promesses. Alors, si d’autres secteurs pourvoyeurs d’emploi et de valeur ajoutée viennent s’y ajouter, ce ne serait vraiment pas un apport de trop pour l’économie.
Ahmed MESBAH
SOURCE
www.algeria-watch.org
Les banques croulent sous l’argent
L'Expression, 05 Novembre 2009
Les surliquidités des banques publiques algériennes estimées à 3000 milliards de dinars ne sont toujours pas injectées dans des projets d’investissement.
Tous les débats sur la relance économique et sur le climat des investissements en Algérie conduisent inéluctablement à aborder le rôle des banques. C’est ce qui est à nouveau confirmé par le Fonds monétaire international dont l’une de ses missions s’est achevée avant-hier, suite à une visite dans le pays.
Malgré une croissance du crédit aux entreprises en augmentation de 18% en juin dernier, les banques sont toujours appelées à améliorer leurs performances. Mais ce n’est pas toujours facile. Car même si on leur demande de participer comme intervenant principal dans l’amélioration du climat des investissements, il peut arriver que ces institutions soient elles-mêmes soumises à des pressions auxquelles elles ne s’attendaient pas forcément et qui agissent négativement sur leurs bilans. Prenons l’exemple de la possibilité d’octroi de crédits immobiliers à un taux bonifié de 1% pour les fonctionnaires. Cette perspective, qui n’entrera en vigueur qu’en 2010, a eu un effet pervers sur les banques. Tous les clients potentiels ont eu l’idée de reporter leurs demandes de crédits à l’année prochaine. Du coup, certaines banques ont émis la crainte que leurs bilans soient impactés négativement par cette mesure. Et elles n’ont aucune parade pour faire face à son phénomène. Interrogé sur cette donne, l’économiste, Abdelmadjid Bouzidi, a plutôt minimisé les effets de cette décision gouvernementale sur les banques. Son argument tient au fait que parmi les banques publiques impliquées dans le crédit immobilier se trouve la Cnep. Or, d’après lui, le problème qui se pose n’est pas nécessairement celui du bilan mais plutôt celui de l’utilisation de l’argent accumulé. Les avoirs inactifs des banques sont énormes alors que des promoteurs de projets ne sont pas toujours sûrs d’accéder au crédit, dit-il. La banque Baraka pourra, elle aussi, faire face à ce phénomène de report de demandes de crédit. Mais ce ne sont pas les seules institutions exposées car de nombreuses autres banques ont préféré se lancer dans le marché de l’immobilier y compris la Badr même si elle restreint ce crédit à l’habitat rural.
Les banques sont presque gênées de brasser des milliards sans leur trouver un emploi adéquat ce qui les prive des rentrées des intérêts. On arrive alors à ce paradoxe à peine exagéré qui est celui d’être en face des banques qui refusent de l’argent sauf si les dépôts sont opérés sans donner lieu à des intérêts. Même les recettes issues de l’exportation des hydrocarbures auraient subi ce sort. Ce ne sera peut-être plus le cas lors des prochaines années si le prix du pétrole n’augmente pas fortement. Or, même le FMI est optimisme à propos des perspectives sur le pétrole. Le cours attendu pour 2010 sera certes en dessous de 100 dollars mais les revenus des pays exportateurs seront en mesure de faire face aux dépenses prévues pour leurs budgets de développement.
Mais si l’on se penche attentivement sur les constats du FMI à propos de la crise financière et de ses effets jugés modérés sur l’économie de l’Algérie, on s’aperçoit que ces positions ne sont pas exemptes de paradoxes. D’un côté, le FMI souligne que le pays n’est épargné par la crise qu’à cause de la faible connexion des banques au système financier mondial. Or, d’un autre côté, une plus grande ouverture sur le reste du monde est réclamée pensant que les perspectives d’adhésion à l’OMC ne laissent, de toute façon, aucun choix à l’Algérie dans ce domaine. Comment le FMI justifie-t-il ce paradoxe? Le chef de mission qui s’est déplacé à Alger, Joël Toujas-Bernaté, pense qu’il ne serait pas tout à fait souhaitable que l’Algérie rate les opportunités qui sont offertes à elle par la reprise économique mondiale qui serait au rendez-vous dès l’année prochaine. Les aléas, qui menacent régulièrement l’économie au niveau interne comme externe, sont là pour rappeler que la diversification ne devrait pas rester un vain mot.
Année après année, on constate les résultas erratiques des secteurs qui tirent la croissance du produit intérieur brut. Tantôt c’est le pétrole qui fait plomber la croissance, tantôt c’est l’agriculture qui peine à tenir ses promesses. Alors, si d’autres secteurs pourvoyeurs d’emploi et de valeur ajoutée viennent s’y ajouter, ce ne serait vraiment pas un apport de trop pour l’économie.
Ahmed MESBAH
SOURCE
www.algeria-watch.org
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